Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

La K Family

21 octobre 2010

Un week-end à Milly

IMG_1040Début octobre, nous avons retrouvé nos compagnons de voyage à Milly-la-Forêt, chez Charlotte et Adama, qui nous ont tous accueillis dans leur grande maison.

Il y avait là les "Bleus" : Claude, Cyril, Ihona et Yuri avec qui nous avions parcouru Bali, accompagnés de leurs cousins, Fix que nous avions rencontré au Cambodge puis en Birmanie, Charlotte, Adama, Bilal et Maïa que l'on ne présente plus, et notre nouvelle voisine, qui s'était jointe à nous pour l'occasion (qui peut bien être cette mystérieuse voisine qui se lie si facilement d'amitié avec ses voisins tous frais, tous beaux, tous neufs ??)

Le temps d'un week-end, nous avons renoué avec l'ambiance joyeuse et bruyante du voyage en famille: les p'tits déj et la préparation des repas en commun, les cris et les rires des enfants, les histoires du soir, les balades...

Ce n'était pas l'Asie, mais l'humeur et les sourires étaient là.
Allez,c'est décidé, on repart tous ensemble. Direction l'Afrique. Le temps de retaper un bus, de renflouer les caisses, de préparer mentalement nos familles et c'est reparti !

Je sens déjà la pouls de Renée s'emballer, le téléphone de maman lui brûler les doigts, et la fumée sortir des oreilles de papa !
Prenez une grande respiration, apaisez vos esprits, c'est une blague. Quoi que....

 

QUELQUES PHOTOS

Publicité
Publicité
17 septembre 2010

La vie de château

IMG_4501Oui, nous avons quitté notre Lorraine natale pour nous rapprocher un tout petit peu du soleil. Après une année à vivre en plein air, il nous était difficile de nous projeter dans les rudes hivers vosgiens.

Nous voici donc installés dans notre nouvelle demeure : le Château des Vierres, près du village de Lantignié.

Depuis presque un mois nous avons posé nos valises au milieu des vignes beaujolaises. Un petit verre de Brouilly, une bouteille de Julienas, un lampée de Saint Amour... nous nous sommes vite adaptés à notre nouvelle région.
Philippe est reparti sur les quatre chemins, Romane est toute à la joie de se faire des nouvelles copines dans sa petite école de village, et  Solal découvre chez sa nounou les joies du partage. Quant à moi, je peux enfin ouvrir un livre sans me demander si j'arriverai à finir la première page, je peux enfin prendre un peu de temps pour moi, pour .... faire le ménage, la vaisselle, les courses, le linge, à manger, laver la voiture, appeler EDF, contacter la CAF, ranger la chambre des enfants... La vie, la vraie quoi !

Trève de plaisanterie : nous sommes bien ici. Il ne manque plus que vous !

Quelques photos ICI

7 août 2010

La baguette, le munster et les montagnes

IMG_4362Vous l'aurez compris, nous sommes de retour en France. Nous nous sommes posés quelques semaines dans les Vosges avant de rebondir vers de nouvelles aventures.

Trois jours après notre atterrissage, Philippe contemplait le port de Marseille du haut de son mur végétal. Et les enfants et moi ressortions pulls, chaussettes, pantalons et autres attributs de l'été vosgien.
Nous avons retrouvé avec joie la gastronomie lorraine : ses pâtés en croûte, ses munsters, ses tommes fermières, ses viandes fumées, ses baguettes crousti-fondantes et les délicieux vins d'Alsace.

Dans quelques jours, nous prendrons le chemin de notre nouveau chez nous : au coeur des terres beaujolaises, au milieu des vignes, nous allons jouer à la vie de château. Enfin, côté dépendance. Puisque nous nous installons dans l'annexe d'un domaine viticole.

Vous êtes tous les bienvenus !

15 juillet 2010

Bali, c'est fini

bali_098Bali... On attendait cette destination avec impatience. Nourris par les récits de voyage, les images carte postal que tous nous avons dans un coin de notre tête. Bali : un paradis où le raffinement des temples et des autels le dispute à la beauté des paysages. Un immense palais à ciel ouvert bercé par les odeurs d'encens et les musiques traditionnelles.

Oui, mais c'était sans compter avec des milliers de touristes qui déferlent sur l'île chaque année pendant les grande vacances scolaires. C'est bête, mais on n'y avait pas pensé !
Et il faut bien le reconnaître, les vacanciers estivaux qui vont à Bali ne sont pas des intellos...c'est peu de le dire.

Du coup, Bali nous est apparu comme un grand supermarché du tourisme. Une espèce de foire internationale du voyage exotique. Par ici les belles plages de sable blanc, par là, les rizières en terrasse ! Venez voir mon temple qu'il est beau, qu'il est super traditionnel ! Un tee-shirt, mister ? Une paréo, madame ? STOPPPPP !

C'est vrai que c'est beau Bali. Mais là, on n'en pouvait plus. On a donc fuit la belle carte postale pour rejoindre Lombok, la sauvage.

On a tout de même passé de très bons moments à Bali. Surtout parce que nous avons partagé cette découverte avec deux familles extras. A notre petit groupe d'habitués, s'est joint une autre famille de voyageurs. Nous formions un beau groupe avec nos 6 enfants. Une belle bande de joyeux petits lutins qui se sont entendus à merveille.Ensemble, ils auront découvert les plantations de caféiers, de cacao, de cannelle, de girofle, ils auront supporté quelques heures de minibus, sauté une bonne centaine de fois dans la piscine, auront entrepris une belle marche à la découverte du plus gros arbre de Bali. Tout bien réfléchi, Bali, c'était quand même bien.

6 juillet 2010

LES VOLCANS DE JAVA

bromo_02115 jours que nous sommes en Indonésie et c’est la première fois que nous trouvons l’occasion de donner des nouvelles… Et pour cause : nous sommes allés découvrir les volcans de Java et leurs sommets embrumés qui ont choisi de conserver le charme de leur isolement plutôt que d’entrer dans la valse des cyberconnexions.

Et c’est vrai que c’était chouette de se retrouver là-haut  coupés du reste du monde. Nous avons découvert des paysages lunaires, d’énormes cratères, nous avons gravi les pentes abruptes des volcans pour aller voir ce qu’il se passe au centre de la terre…

 

Le temps nous est compté, nous avons enfin nos billets d’avion qui nous ramèneront vers l’occident. Retour prévu le 21 juillet. C’est étrange la fin d’un voyage. On voudrait que le temps se dilue, on voudrait emmagasiner des odeurs et des saveurs pour les jours de pluie à venir. Mais on voudrait aussi que le temps s’accélère. Etre à nouveau parmi vous. Prêts à s’investir dans mille projets aussi prenants qu’un voyage.

 

A très bientôt.

Les photos de Java : ICI

 

 

Publicité
Publicité
21 juin 2010

Bye Bye Philippines

bohol_042Nous quittons ce matin les Philippines.
Nous aurons finalement passé 6 semaines dans ce pays qui ne nous avait pourtant pas séduits à notre arrivée : trop pollué, trop bordélique, trop occidentalisé, pas assez zen...

Nos dernières semaines ici nous ont tout de même réconciliés avec le peuple philippin. Peut-être dans les îles du sud la vie est-elle plus douce, et les esprits plus apaisés...

Notre prochaine destination : l'Indonésie et l'île de Java.

Les dernières photos : ICI

13 juin 2010

Camiguine

camiguine_013Pour voyager aux Philippines, il faut soit avoir un porte monnaie bien rempli et une conscience écolo assez limitée (l’avion est le moyen le plus rapide de rallier ce chapelet de quelques 7000 îles  qui forment les Philippines), soit avoir du temps, de la patience, et des fesses bien rembourrées pour résister aux longues heures assis sur des sièges loin du confort occidental.

A Siquijor, lorsque nous avons eu envie de changer de décor, nous avons pris la carte des Philippines et nous avons regardé quelle île se trouvait non loin. Camiguine nous semblait tout appropriée : à quelques dizaines de kilomètres à vol d’oiseau de Siquijor, cette île aux 7 volcans et aux nombreuses chutes d’eau nous semblait avoir bien des atouts…
Il nous aura tout de même fallu prendre 8 transports en commun différents, et quelques 14 heures de trajet, pour rejoindre cette île à quelques encablures de la nôtre. Un tricycle qui nous emmène à un premier bateau, d’où nous prenons un bus pour aller en prendre un deuxième, puis un nouveau tricycle qui nous emmène au ferry qui nous dépose sur le quai où nous prendrons un ultime tricycle avant d’arriver à destination ! C’était donc si loin ?!!...

Il faut tout de même reconnaître que cela valait franchement le coup.

Cette île qui ne voit guère passer de touristes a le charme des îles du bout du monde. De magnifiques chutes d’eau, des sources d’eau chaude, de fabuleux coquillages, des fonds marins dignes de Nemo… Et une population chaleureuse. Cette fois, nous nous sommes laissés aller à la nonchalance philippine avec délectation !

L'album photo : par ici

6 juin 2010

Siquijor : l'île aux sorciers

philippines_005Après les rizières en terrasse du Nord : cap sur le Sud et ses îles enchanteresses.
Pendant une semaine, nous sommes restés les pieds dans l'eau, sur l'île de Siquijor. Une île que les philippins craignent et fuient pour sa réputation de sorcellerie.

Après quelques jours à patauger dans l'eau turquoise, à explorer les récifs de coraux et à observer le ballet des pêcheurs philippins, on s'est enfin décidés à explorer l'intérieur des terres de Siquijor... Nous y avons trouvé une cascade fabuleuse dans laquelle les enfants se sont amusé toute une après-midiet sommes allés voir une famille de guérisseurs dans le village de San Antonio. Une expérience plus "nature" que "mystique". Philippe est tout de même reparti avec un petit grigri pour le protéger des mauvais esprits et une potion magique.
Nous voilà parés pour continuer notre voyage en toute sécurité !

1 juin 2010

La nonchalance des philippins

Il faut bien le reconnaître, avant d’atterrir aux Philippines, nous ne savions rien de ce pays, de son histoire ni de son peuple. Nous étions vierges de tous préjugés. Tout ce que l’on savait de ce chapelet d’îles, c’est que les espagnols et les américains y avaient laissé leur empreinte. On avait également entendu parler de leur légendaire décontraction…  « Bahala na » (« c’est comme ça « ), comme ils disent. Une institution nationale qui nous a donné du fil à retordre. Parce que contrairement au reste de l’Asie où cette zénitude naturelle prenait des formes plutôt sympa, ici, la décontraction a des allures d’effrontée.

Ainsi, nos premiers contacts avec les Philippins se sont faits dans l’indifférence la plus totale. Notre famille de voyageurs ne semblait guère éveiller leur curiosité, pas plus qu’elle ne suscitait de sourires.  La première fois que nous avons poussé la porte d’un restaurant, il nous a fallu aller chercher  le menu nous-mêmes et héler la serveuse pour passer commande.  Les massages se font avec la même nonchalance : on s’est fait masser par une nana qui pianotait sur son portable en même temps qu’elle pianotait sur notre dos ! Hallucinant ! Ils se foutent de tout : si vous rentrez dans une boutique, vous aurez à coup sûr l’impression de les déranger dans leurs rêveries …

Après deux semaines passées ici, on ne comprend toujours pas grand-chose à ce peuple. Mais depuis que nous avons quitté les grandes villes, il faut bien reconnaître que les visages se sont décrispés. Dans les coins reculés, de grands « hello »  souriants suivent les traces de notre moto familiale. Ils sont chouette finalement ces philippins…

Les photos de la Cordillera (montagnes du Nord des Philippines) et de leurs rizières en terrasses, 8èmes merveilles du monde. Nous avons fait de belles randonnées dans ces montagnes majestueuses.

29 mai 2010

Un jour sans fin

philippines_003Jusqu’à présent, notre voyage s’était déroulé sans accroc majeur. Généralement, c’est moi qui me charge de tracer notre parcours, de réserver les billets de train, de bus, de bateau, d’avion…. Et jusque là je n’ai jamais failli à ma tâche de GO (« gentille organisatrice »)

Ça devait bien arriver un jour…

 

Tout a commencé un samedi avant même le lever du jour. Réveil des enfants en fanfare à 6h du mat : nous devons quitter Krabi, direction : la Malaisie - Kuala Lumpur - où nous prendrons un avion pour Manille – Philippines. Un petit voyage de… deux jours. Jusque là, tout va bien. Le minibus qui nous emmène à Hat Yai à 4 heures de route, dans l’extrême sud de la Thaïlande, est à l’heure. Nous avons vu large, nous arrivons plusieurs heures en avance pour prendre le train qui nous fera passer la frontière malaise et nous conduira de nuit jusqu’à Kuala Lumpur. A la gare, on nous demande notre « e ticket », l’imprimé de notre réservation internet. Aïe, on ne l’a pas… Qu’à cela ne tienne, nous partons en quête d’un cyber café à travers la ville. Nous avons le temps, il est à peine 11h, notre train part à 15h20. On se balade, on prend le temps de manger, de flâner. Et l’on revient tranquillement à la gare avec presque une heure d’avance. PRESQUE une heure, mais pas tout à fait…

 

En arrivant, le gars du guichet nous annonce impassible que notre train « is gone since 5 minutes » ou bien « is going in 5 minutes » …. Attends… Qu’est-ce qu’il a dit là ? J’ai pas bien compris. Il a dû dire que notre train partait dans 5 minutes, oui, c’est forcément ça. Vite les bagages ! On empoigne nos sacs et on lui demande vers quel quai nous devons nous précipiter. Il nous regarde consterné. OK on a compris, plus la peine de courir : notre train est parti. Passé la stupeur, on comprend que l’heure de départ annoncée sur nos billets, c’est l’heure malaise. Une heure de décalage.

 

Il faut que l’on réagisse vite parce qu’après ce train loupé, c’est notre avion que nous pourrions bien manquer. On décide alors de sauter dans un taxi qui doit nous conduire en 1 heure à la frontière malaise afin que nous récupérions notre train à la station suivante. C’est une course contre la montre qui s’engage : le taxi file à toute allure. Il n’a pas le droit de passer la frontière et nous plante là avec tous nos bagages. On passe donc la frontière à pied comme une famille en exode et l’on enfourche une moto taxi, chacun notre tour, pour rejoindre la gare. Un pont nous sépare encore de notre quai, notre train va partir. On court, autant que l’on peut courir avec sa maison sur le dos et ses enfants sous les bras. Le moto taxi porte Romane et court derrière nous. On saute dans notre train qui part 5 minutes plus tard. Ouff ! On l’a eu ce foutu train ! On est tranquilles !

 

Enfin, pas tout à fait… parce que dans cette course poursuite, on n’a eu le temps ni de retirer d’argent ni d’en changer. On n’a pas le premier sou en ringgit. Et rien à manger pour ce soir. On parcoure les wagons à la recherche de personnes susceptibles de vouloir changer quelques un de nos baths thaïlandais contre des ringits. Personne… En désespoir de cause, je pars au wagon restaurant, bien décidée à apitoyer la serveuse pour qu’elle accepte de nous donner une bouteille d’eau et un plat de riz contre nos derniers dollars. Et c’est là que je tombe sur un jeune étudiant algérien qui m’offre un billet de 50 ringigit ! Une fortune qui nous permettra de passer la nuit.

 

A 4 h du mat’ (3 heures pour nous, encore à l’heure thaïlandaise…), on descend de notre train au radar. Un taxi nous conduit à l’hôtel qui se trouve juste à côté de l’aéroport. On ne rêve que d’une bonne douche et de terminer notre nuit. Oui, mais…. La loi des séries s’est abattue sur la pauvre GO que je suis… j’ai bien réservé une nuit dans cet hôtel sur internet, mais pour le 17 juin, pas pour le 17 mai… et bien sûr, ils sont complets. Philippe manque de m’étrangler, Romane et Solal, complètement déboussolés par ces parents qui les traînent à l’autre bout du monde de bus en trains et de taxis, en motos-taxi…foutent un beau bordel dans cet hôtel qui s’empresse de nous évacuer vers un autre hôtel à une demi heure de route.

La première chose que nous avons faite en arrivant, avant même de poser nos bagages : vérifier que notre avion partait bien le 18 mai, de Kuala Lumpur et qu'il nous emmenait bien à Manille !

Publicité
Publicité
1 2 3 4 > >>
Publicité